Les entreprises auront à nouveau la possibilité, cette année, de verser une prime de 1 000 €, et jusqu’à 2 000 €, à leurs salariés. Mais nombre d’entre elles, fragilisées par la crise sanitaire, ne pourront pas assumer cette dépense. Les syndicats du transport routier ont ainsi demandé un crédit d’impôt spécifique Covid.
Cette année encore, les entreprises pourront verser une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales de 1 000 €, et jusqu’à 2 000 € dans les entreprises et les branches professionnelles qui auront soit conclu un accord d’intéressement d’ici à la fin de l’année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers concernés. Mais beaucoup d’entre elles, fragilisées par la crise sanitaire, ne pourront pas assumer cette dépense pour récompenser les salariés dits « de la deuxième ligne« . Une situation que déplorent les syndicats CFDT et la FGT CFTC du secteur transport routier, qui rappellent que « la plupart des NAO d’entreprises et de branches, lorsqu’elles ne sont pas à zéro, ne couvriront pas la hausse de l’indice des prix à la consommation (+ 0,5 % en 2020), entraînant une perte directe du pouvoir d’achat ».
Manque de réalisme
Dénonçant « un effet d’annonce » perçu « comme un manque de réalisme et une forme de déconnexion face à la situation des entreprises et de leurs salariés« , les deux syndicats demandent que soit mis en place un crédit d’impôt spécifique Covid. Cette solution permettrait aux entreprises d’imputer les primes qu’elles verseraient cette année sur les exercices futurs, soutiennent les syndicats : « un geste qui récompenserait les salariés des transports pour leur engagement«
(source actu transportlogistique)