Au sein d’un comité social et économique (CSE), la loi impose la mise en place de commissions en fonction de l’effectif de l’entreprise. Mais aucune heure de délégation n’est attribuée spécifiquement aux membres de ces commissions.
Les commissions peuvent être composées d’élus titulaires, élus suppléants, représentants syndicaux mais aussi parfois de salariés non membres du CSE. Le temps passé pour exercer les missions confiées à ces commissions ne donne pas lieu légalement au bénéfice d’heures de délégation particulières. Les membres disposant d’heures de délégation à d’autres titres ont ainsi la possibilité d’utiliser ces heures pour travailler pour la commission. Pour les membres ne disposant pas d’heures de délégation, les tâches doivent être accomplies hors temps de travail et bénévolement.
Un accord d’entreprise a la possibilité d’octroyer des heures de délégation spécifiques pour les membres de toutes ou certaines commissions. Avec parfois l’octroi d’heures uniquement pour certains membres, tels que les élus suppléants ne disposant pas habituellement d’un crédit mensuel d’heures de délégation.
Le temps passé aux réunions officielles des commissions doit donner lieu à un maintien de salaire de la part de l’employeur en faveur de tous les participants élus titulaires ou suppléants au CSE. Ce maintien est toutefois limité à un certain nombre d’heures dans l’année civile, limite prévue par la loi en fonction de l’effectif de l’entreprise. Pour les membres de commissions non élus du CSE, aucun maintien de salaire n’est prévu légalement. Seul un accord d’entreprise peut là-aussi prévoir un maintien pendant le temps des réunions.
Source éditions TISSOT